Pierre Berger entame cette année sa 10ᵉ saison à la tête de l’équipe Critériums. Fidèle au club, passionné et toujours aussi investi, il repart pour une nouvelle aventure malgré la relégation en D2 la saison passée. Dans un contexte où beaucoup de clubs peinent à réunir suffisamment de joueurs, l’ES Veauche fait figure d’exception avec un effectif fourni et motivé, véritable richesse qui permet d’aborder la saison avec ambition et sérénité.
Bonjour Pierre ! Comment réussissez-vous à garder la même motivation et la même passion après toutes ces années sur le banc ?
« À vrai dire, ma reconduction au poste de coach crit s’est jouée à peu de choses. La descente en D2 a provoqué la colère du bureau directeur. Le trésorier a tenté, par intimidation, de me faire quitter le poste. Mais mon contrat court jusqu’en juin 2026. J’irai au bout !
Et plus sérieusement, j’ai toujours plaisir à continuer d’accompagner les crits. Ça me permet de garder un contact avec le terrain et les copains. »
Quelle importance accordez-vous à l’ambiance et au collectif dans ce groupe Critériums ?
« Comme je le dis souvent au groupe, nous n’avons rien créé de ce fonctionnement des Crits. C’est un héritage que nous essayons de faire vivre et de transmettre à notre tour. L’ambiance y reste le maître-mot. En interne, nous avons une commission animation, et je peux vous dire qu’ils sont au top !«
Après la descente en D2, dans quel état d’esprit abordez-vous cette nouvelle saison ?
« La descente nous a mis un petit coup derrière la tête. Mais aucun joueur n’a arrêté pour cette raison. Évidemment, la montée est notre premier objectif. On a encore une très belle équipe, mais il faudra obligatoirement être sérieux, humbles et appliqués. Les matchs ne se gagnent pas seulement en étant favoris. »
L’équipe 2 reste en D3 : comment voyez-vous la complémentarité entre vos deux formations ?
« Avec l’équipe deux, nous retrouvons avec plaisir la poule de la Plaine, qui correspond mieux à notre équipe. Coach « Luciole » (Mickaël Reynaud) est investi à 200 % dans son poste, qui pourtant n’est pas si simple ; sa convocation dépend de la mienne. Notre entente est parfaite, mais il faut que je me méfie parce que, en bon commercial, il a tendance à m’embrouiller et à me piquer des joueurs… En tout cas, la saison s’annonce agréable, tous ensemble. »
Propos recueillis par Yohan Dépalle.



