Aujourd’hui c’est Roger Louat, Responsable de la catégorie U10/U11 de l’ESV et monument du club qui partage avec nous son expérience de coach et nous parle de sa catégorie.
- Depuis combien d’années êtes-vous présent sur le club ainsi que sur l’encadrement de nos jeunes de l’Ecole de Foot ?
En 1981, pour raisons professionnels, j’ai choisi de venir participer à la vie du club de l’ES. Veauche. D’abord joueurs seniors, j’ai ensuite rejoint les criteriums pour terminer dans la section « loisir » jusqu’en 2020.
J’ai été arbitre de district de 1986 à 1998 et j’ai également occupé les missions de secrétaire entre 1991 et 2001 puis de Président entre 2001 et 2004.
En 1990 ce fut le début de ma fonction en tant qu’entraîneur des débutants puis « minimes » et enfin des « cadets ». J’ai dû faire une pause en 2004, étant sollicité pour des missions municipales, entre autres. En 2014, voyant que je ne renouvelais pas mon mandat municipal, Dominique Massacrier m’a proposé de reprendre du service : l’ennui, selon lui, n’allait pas tarder à me gagner !
Ainsi, j’ai donc repris du service auprès des U8-U9 avec Eric Viricel. Depuis 6-7 ans, je suis entraîneur des U10-U11.
- Quelles valeurs essayez-vous d’inculquer aux petits ?
« Le football est, pour moi, « L’école de la vie ». Travail, respect, motivation, plaisir et qualité de jeu sont les ingrédients essentiels pour partager de vrais moments de football. La catégorie U10-U11 n’est pas celle où l’on vise des objectifs inatteignables, avec des exigences inaccessibles ! On ne veut pas « gagner la coupe du Monde ». Ce sont les efforts qui comptent : l’envie de gagner et de construire un jeu d’équipe, seront les valeurs qui permettront à ces jeunes de grandir. »
- Pouvez-vous nous parler de la catégorie U10-U11 ? (Joueurs et Staff)
« L’effectif de cette année compte 56 joueurs. Quatre équipes sont engagées en championnat district (cela signifie qu’il y a 44 joueurs qui seront convoqués chaque week-end).
Le groupe U11 possède de belles qualités. La principale difficulté sera chez les U10 : ils passent sur un terrain de jeu qui aura doublé pour eux. Ils devront reprendre leurs repères spatiaux et les automatismes devront évoluer. La sélection des joueurs qui seront convoqués se fera sur deux points : les efforts fournis en séances et la motivation.
Il est à noter que nous avons dû refuser plusieurs joueurs pour cette saison, faute de places disponibles…
Je suis très fier du staff : Olivier, Grégory, Pierre, Coralie, Florian, Yannik avec Rayan comme coordinateur technique. Nous parlons le même « langage » : celui du « football ». Avec Julie aux commandes des catégories « jeunes », rien ne pourrait nous empêcher de passer une très belle saison. »
- Le Foot Féminin essaie de prendre son envol au sein de l’ESV, quels sont les ingrédients pour réussir à monter une section féminine de façon durable ?
« Ce sont la motivation et la continuité dans les efforts qui doivent rester les priorités. Auparavant, les féminines tentaient de jouer avec les garçons mais, physiquement, c’était souvent difficile. Nous pouvons citer tout de même quelques exceptions : Lyséa qui a su faire la différence au sein de nos U11, Manon qui perce avec la section féminine ou encore Ambre qui a rejoint l’ASSE.
Certes, beaucoup de joueuses trouveront leur place dans cette section féminine mais il faudra du temps avant de pouvoir obtenir un niveau de jeu intéressant. Le football féminin ne cesse de progresser et il faut persévérer pour en voir les bénéfices. »
- Qu’attendez vous de cette nouvelle saison sur le plan personnel et au niveau de votre catégorie ?
« J’aimerais continuer à instaurer une vraie convivialité : se retrouver avec les parents, échanger avec eux, plaisanter et partager de beaux moments (« buvette », « troisième mi-temps », discussions animées…). Les bonheurs les plus simples sont souvent les meilleurs : les voir sauter après les victoires et observer leur progression mentale et physique tout au long de la saison. Le football peut apporter beaucoup à la vie d’un « homme » : nous n’avons plus qu’à le transmettre à nos petits jeunes, en espérant, qu’un jour, ils prennent le relai à la transmission de ces valeurs. »
Propos recueillis par Yohan Dépalle
